« Nous savons ce que nous sommes, mais nous ignorons ce que nous pourrions être. » Cette célèbre citation de William Shakespeare résonne profondément en nous, rappelant que notre potentiel est souvent voilé par nos doutes et nos incertitudes. Vous ne saurez jamais de quoi vous êtes capable tant que vous ne vous acceptez pas pleinement et que vous ne croyez pas en vous-même.
Dans cet article, je souhaite partager mon propre parcours afin d’illustrer l’impact puissant de la perception de soi et de notre histoire personnelle sur notre vie.
En apprenant à nous voir sous un jour nouveau, nous pouvons libérer notre véritable potentiel et transformer notre réalité.
Bien avant, explorez les ressources qui vous permettront d’aller de l’avant et de réaliser vos rêves.
Changer perception que vous avez de vous et votre vie changera
Comment racontez vous votre histoire ?
Laissez-moi vous raconter une histoire émouvante : l’histoire d’une vie, l’histoire de ma vie. Mon vécu, mon expérience, mon parcours.
Lorsque j’étais enfant, on me surnommait « le maladif. » Mes parents, mes camarades, tout mon entourage m’appelaient ainsi, et c’était perçu comme un signe de faiblesse.
Ce surnom m’a tellement marqué que j’ai fini par être convaincu de ma fragilité physique et morale, au point où je ne pouvais même pas me défendre contre mes frères cadets. Ils n’avaient aucun mal à me battre lors de nos bagarres, bien que je sois de loin leur aîné.
Le destin a voulu
D’où venait donc ce surnom qui m‘affectait tant ? Qu’est-ce qui était à la racine de cette faiblesse qu’on m’attribuait ?
Vous savez, je suis un enfant de paysans, né dans un village. Au village, pour cuisiner, on installait des foyers en plein air dans l’arrière-cour avec trois morceaux de pierre collectés dans la nature.
Le destin a voulu que le jour où je devais faire mon premier pas, je sois à côté du foyer sur lequel ma mère venait de préparer la pâte.
Elle est allée déposer la pâte dans la case, et en voulant m’appuyer sur le tabouret duquel elle venait de se lever pour faire mon premier pas (surement dans l’intention de la suivre), le tabouret s’est déséquilibré et je me suis retrouvé la tête dans le foyer ardent.
Ma mère m’a raconté que je suis resté un mois entier inconscient dans le coma avant de revenir à la vie. Cela a affecté mon système immunitaire de telle sorte que je tombais fréquemment malade.
Pour ajouter à la situation, l’accident m’avait laissé une grande cicatrice lisse sur la tête, à un endroit où les cheveux ont cessé de pousser.
Je me retrouvais donc avec un cercle désert au milieu de ma chevelure lorsque mes cheveux poussaient quelque peu. Comme mes parents n’avaient pas les moyens de me coiffer régulièrement, cela se voyait. Ma tête donnait toujours l’impression de ressembler à celle des teigneux. Du coup, mes camarades de classe se moquaient beaucoup de moi.
Lorsque j’ai pris conscience de cette cicatrice qui me différenciait des autres, j’en ai fait une faiblesse. J’y ai vu quelque chose de handicapant que je voulais cacher et dissimuler à tout prix.
J’évitais tout ce qui pouvait attirer l’attention sur moi
Quand j’ai commencé l’école, j’étais assez éveillé et intelligent. Parfois, j’avais envie d’aller au tableau pour répondre à des question ou pour traiter des exercices. Mais je n’osais pas parce que je ne voulais pas qu’on voit ma cicatrice et qu’on se moque de moi. En revanche, lorsque je devais partir, je courbais le cou et me mettais plutôt en profil pour le cacher.
Je me suis recroquevillée sur moi-même. Je me suis éloigné des autres et je me suis effacé ; tellement j’évitais tout ce qui pouvait attirer l’attention sur moi de peur qu’on ne remarque ma cicatrice.
Ceci ajouté à l’étiquette de faiblesse que me collait mon surnom de maladif a fait de moi une personne timide qui n’osait même pas prendre la parole devant 2 ou 3 personnes.
C’est ainsi que j’ai grandi. Elle m’a suivi jusqu’à l’université. Lorsque j’ai été en mesure d’effectuer des travaux et de gagner un peu d’argent, la première des choses que je faisais, c’est de me raser la tête aussi souvent que possible pour pouvoir avoir une tête uniforme.
D’ailleurs, je me suis acheté une casquette que je portais quand je n’avais pas les moyens de me coiffer pour que personne ne remarque ma cicatrice.
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Votre vie change le jour où vous découvrez la bonne version de votre histoire
Un jour, m’ayant rendu visite alors que j’étais encore étudiant, ma mère a remarqué que malgré le fait que je sois devenu un homme adulte, je continuais à avoir honte de ma cicatrice et à la cacher assidûment comme si c’était un handicap majeure.
Elle me fit asseoir et me dit : « Mon fils, laisse-moi te raconter autrement ton histoire. Lorsque tu as eu cet accident et que tu es resté un mois dans le coma, nous avions tous craint que cela n’affecte ton cerveau, ta faculté cognitive et que cela fasse de toi un légume ou une personne mentalement diminuée.
Mais par la grâce de Dieu, tu t’en es sorti indemne avec pour seule séquelle cette cicatrice sur laquelle tu t’acharne depuis ton adolescence. »
« Tu as pu vivre une vie normale avec toutes tes facultés au point d’être à l’université aujourd’hui. Au lieu d’y voir un handicap ou un signe de faiblesse, tu devrais y voir un triomphe, un signe de ta force, de ta résistance et de ta victoire sur cet évènement éprouvant de ton enfance. Sois fier de ta cicatrice mon enfant, car elle est la preuve que tu as survécu là où tu aurais pu périr. Sois fier d’être en vie »
Ces paroles de ma mère m’ont profondément touché et ont engendré un déclic en moi. J’ai cessé de voir cette partie de ma vie en noir ; puis j‘ai commencé par me raconter mon histoire autrement.
Je me suis rendu compte que la perception que j’avais de mon histoire et de ma cicatrice avait affecté ma vie et la personne que je suis devenu ainsi que l’opinion que les gens avaient de moi.
Avant que je ne prenne conscience de tout ceci, j’étais un adulte terrifié par la moindre exposition publique au point que j’étais incapable de présenter un projet devant de simples élèves de collège. Cela engendrait chez moi une peur, une panique qui me tétanisait et qui m’empêchait de piper mot.
Mais cette conversation avec ma mère a tout changé. J’ai cessé de me victimiser et de m’handicaper par ma perception de moi-même. J’ai cessé de voir en moi quelqu’un de faible et je me suis dis que si j’ai survécu à cette épreuve, je suis capable de bien mieux que ce que je fais de ma vie et de ma personne.
Je me suis ouvert à d’autres personnes, j’ai commencé par apprendre à communiquer, à parler en public malgré que cela n’ait pas été facile. Mais aujourd’hui, je suis un coach motivateur et je donne des conférences devant des milliers de personnes.
Comme le dit Maxwell Maltz, L’image de soi est la clé de la personnalité humaine et du comportement humain. Changez l’image de soi et vous modifierez la personnalité et le comportement.
Tout ce qui vous est arrivé reflète ce que vous croyez de vous-même.
Vous ne pouvez pas aller au-delà de votre niveau d’estime de soi. C’est en ayant confiance en nous que nous inspirerons confiance aux autres, car la confiance en soi est contagieuse.
Si vous avez une faible estime de vous-même, vous ne pouvez pas attendre que les autres fassent autrement.
A un moment donné de ma vie je me demandais si une femme pouvait m’accepter avec cette cicatrice que j’avais. Je suis resté très longtemps seul et célibataire en partie jusqu’à un âge avancé à cause de cela.
Mais aujourd’hui, cette partie de ma tête que j’ai longtemps rejetée est celle que ma femme aime caresser lorsque je pose ma tête sur elle sur le canapé ou dans le lit. Elle aime tellement cela au point de s’endormir en le faisant.
Votre problème disparaît le jour où vous changez de perception
C’est ce qui fait votre particularité
La cicatrice en réalité n’était pas un problème, c’était la perception négative que j’en avais qui m’éloignait des autres, qui affectait mon humeur, ma personnalité et le rapport humain ainsi que les interactions que j’avais avec mon entourage.
Quelle que soit cette partie de vous, de votre personne, de votre histoire ou de votre physique que vous n’aimez pas, sachez que c’est cela qui vous distingue des autres. C’est ça qui fait votre particularité.
La façon la plus rapide de m’indiquer à quelqu’un, c’est de dire : « Tu ne connais pas le monsieur qui a une cicatrice derrière la tête ? ».
C’est ma particularité, c’est ce qui me distingue des autres, et aujourd’hui, j’en suis fier grâce à ma mère. Sincèrement, je lui en suis reconnaissant. Je ne sais pas quelle vie j’aurais aujourd’hui si je n’avais pas eu cette conversation avec elle.
Acceptez votre différence
Soyez fier de ce qui vous différencie et vous distingue des autres. Pourquoi vouloir être comme les autres et vous fondre dans la masse, alors que vous êtes né pour vous démarquer ?
Acceptez votre différence et les gens l’accepterons aussi. Aimez-vous tel que vous êtes et les gens vous rendrons la pareille. Ayez confiance en vous et ayez une forte estime de vous et vous allez inspirer la même chose chez votre entourage.
La confiance en soi, c’est l’art de s’aimer et avant d’être quelqu’un, vous devez être vous-même. Autrement dit, le chemin qui mène au succès passe par la confiance en soi et l’estime de soi.
Vous n’avez pas besoin d’être parfait pour réaliser de grandes choses et être une personne exceptionnelle. Voyez en vos différences une force et que cette force vous pousse à aller au-delà de vos limites.
« L’homme heureux n’est pas l’homme qui rit, mais celui dont l’âme, pleine d’allégresse et de confiance, est supérieure aux évènements. » dit Sénèque.
Élevez donc votre âme au-delà des évènements et de tout ce qui constitue pour vous un obstacle, une restriction et soyez des hommes heureux débordants d’allégresse et de confiance.
Je terminerais cet article avec cette citation de l’écrivain
Paulo Coelho qui dit : « Emporte dans ta mémoire, pour le reste de ton existence, les choses positives qui ont surgi au milieu des difficultés. Elles seront une preuve de tes capacités et te redonneront confiance devant tous les obstacles. »
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